dimanche 17 janvier 2010

Pourquoi ne pas acheter de produits faits au Québec... La suite.

Extrait d'un article de la Presse sur Louis Garneau
Les caractères gras sont de moi

Dans les années 90, il s'est fait critiquer pour avoir transféré une partie de sa production en Chine, comme d'autres l'avaient fait avant lui dans le secteur manufacturier en général et les vêtements en particulier. Il dit même avoir perdu de l'argent parce qu'il a retardé sa décision de transférer une partie du travail de ses couturières. «On était rendus à dessiner des vêtements avec le moins d'accessoires possible, moins de coutures, alors que tout le monde faisait plein de fantaisies. Les gens disaient Garneau, c'est correct, mais pas très sophistiqué.»

Aujourd'hui, les critiques semblent oubliées. Il s'attarde davantage sur les avantages que lui procure la délocalisation d'une partie de sa production. «La Chine nous permet d'aller plus vite, d'engager des gens (ici) qui ont des idées et de les faire faire (en Chine) par des gens extrêmement expérimentés... On tombe dans des usines où ils travaillent pour les meilleures marques cyclistes. Donc, on tombe à un niveau qu'on n'aurait pas pu atteindre, nous, avant cinq ans ou six ans.»



Comme quoi créé au Québec ne veut pas nécessairement dire fait au Québec...

ps: Pourquoi les Québécois ont-ils la mémoire si courte? (Est-ce qu'il y a encore quelqu'un qui se rapelle du scandale dans le domaine de la construction?)

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