vendredi 12 mars 2010

Le début de la fin pour la souveraineté alimentaire

Nos belles terres arables seraient vendues au plus offrant... Voir l'article de Radio-Canada ici.

Plusieurs pays avec une forte croissance démographique cherchent à acquérir des terres agricoles hors de leurs frontières, avec en toile de fond la crise alimentaire. Cette quête conduit notamment des entreprises chinoises à s'intéresser à des terres arables au Québec.

C'est ainsi que le producteur de porc Pierre Désoudry, à Saint-Valérien-de-Milton, s'est vu offrir de vendre ses terres. « Ils m'ont dit combien tu veux? Combien ça vaut là les porcheries, la maison, tout », raconte-t-il.

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La Fédération de l'Union des producteurs agricoles (UPA) de Saint-Hyacinthe s'inquiète de cette tendance. « Si ce phénomène arrive, c'est clair que c'est la catastrophe pour l'agriculture, parce qu'ils vont prendre le contrôle de l'agriculture du Québec », estime Réjean Bessette.

Les agriculteurs demandent l'aide du gouvernement pour éviter que le phénomène ne prenne de l'ampleur. « Depuis 39 ans que je suis en agriculture, c'est la première fois que je vois autant de détresse de la part des agriculteurs », note le représentant de l'UPA


Nos campagnes se vident, l'étalement urbain s'intensifie, nos vieilles granges tombent en ruine. Le métier d'agriculteur est sous valorisé, sous payé et très difficile. Les employés qualifiés et motivés (ou tout simplement travaillants) sont introuvables et on doit les faire venir du Mexique ou autre pays d'Amérique latine. (Ce sont d'ailleurs des gens exceptionnel et je leur lève mon chapeau).

La nourriture est un besoin essentiel. On veut quoi comme pays, comme société, comme culture, comme alimentation?

1 commentaire:

  1. Entièrement d'accord et désastreux l'état des nos terres et de nos cultivateurs, éleveurs et agriculteurs. 1re tout est rendu trop cher ma terre de 56 arpents à Valcourt en 1983 valait 56,000$ Imagine Aujourd'hui
    Notre projet de mouton qui a été refusé 3 fois, seul L'agronome et nous y croyons à l'époque, parce que on voulais investir dans le troupeau et non la machinerie. Regardez l'état des troupeaux du québec. Pourtant venez pas me dire que le mouton se mange pas. Faux tous les immigrants courent après. Bref et les Guatémalais qui viennent ici, St-Jude entre autre, et qui travaillent comme des misérables dans des conditions de misères. Pourquoi parce que les Québécois sont trop lâches, désolé si le chapeau te fait...
    Bref ce serait rentable a mon avis si nous arrivions a faire valoir nos produits, comme cela se fait avec les fromages d'Ici. Même si le produit est dispendieux, personne n'a le choix, faire valoir notre terroir et nos produits locaux. Plusieurs le font et ce sont les seuls à vivre mieux de leur labeur. Retour a l'agriculture familiale, locale, artisanale.
    Quand j'ai été refusée pour mes moutons j'ai élevée des dindes pour noel et j'ai pu nourrir mes moutons batards toute l'année durant. Sauf qu'au bout de 2 ans nous avons du capituler.
    Bravo effectivement a ceux qui luttent encore, bravo aux immigrés qui viennent se défaire le dos chaque été. Prions pour défaire les lois qui tiennent nos agriculeurs et producteurs de cochons dans un carcan incontrolable. Soyons fier du labeur de nos agriculteurs et passez tous un joyeux Noel!

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